X-Freedom (région bruxelloise)

UPDATE 2021 : ce club est DEFINITIVEMENT fermé depuis avril 2020

Aujourd’hui c’est le club X-FREEDOM que je passe à la moulinette. Je m’y étais rendue une première fois en février 2012 et je n’avais plus eu l’occasion d’y retourner pendant une longue année. Voici donc mon compte-rendu de visite.

Xfreedom

La route et l’accès : il est assez aisé de se rendre à ce club situé dans la périphérie Bruxelloise. La majorité du trajet se fait par autoroute et ensuite par une nationale sur environ 15kms. Le club est situé dans une ruelle presque en pleine campagne et l’enseigne est facilement repérable.
Le parking : vous passez devant le club et l’entrée du parking est juste après. On y accède plus facilement en 4×4 qu’avec ma petite Toyota, vu la pente escarpée et le revêtement cabossé (ah oui, je ne vous avais pas encore dit : le club était avant une fermette… Mise à jour 2016 : parking a été refait et son accès est à présent asphalté)
L’accueil et le prix d’entrée : lorsque vous venez pour la première fois, vous devez présenter votre carte d’identité et le préposé note votre date de naissance et votre prénom. C’est leur façon de vous retrouver dans leur base de données. En échange de 30€, vous recevez une clef pour votre casier, et bien sûr ce forfait vous donne droit au buffet et aux boissons à volonté. Si vous venez avec une copine, vous payez 30€/2 = 15€ chacune. Cette promo ne s’applique qu’aux T-girls et uniquement lors de la soirée qui leur est dédiée.

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Source : Google Street View

Les vestiaires : Vous franchissez une porte derrière laquelle pend un rideau, vous tournez à gauche. Vous vous trouvez alors dans l’espace « vestiaires » qui n’est pas un local à part mais qui fait partie de plusieurs pièces en enfilade. En effet, depuis l’espace vestiaire, vous pouvez voir ce qui se passe sur le dance-floor, au bar et même dans l’alcôve la plus proche. Les toilettes sont juste à côté des vestiaires.
Le « ravitaillement » : Vous pouvez accéder à l’espace restaurant directement depuis les vestiaires. L’espace n’est pas très grand mais il y avait des tables libres à chacun de mes passages. Il y a un grand buffet avec des plats froids, des fromages et des fruits. Il y a également des plats chauds (spaghetti bolognèse et boulettes sauce tomate au menu lors de mon passage)
Le bar : Il y a du vin au restaurant mais pour tout le reste, il faut se rendre au bar qui est situé à l’autre extrémité de ces pièces en enfilade. Dans un frigo situé juste à côté du (petit) bar, vous pouvez vous servir en soft drinks ou en bière. Si vous désirez un peu corser votre coca, alors vous devez vous adresser au barman qui vous fournira un verre avec un fond de l’alcool désiré.
L’atmosphère en général : On vient ici pour le sexe bien sûr, mais aussi pour faire la fête. La musique est programmée en conséquence et, malgré que le club soit situé en territoire flamand, on a eu droit à pas mal de chansons en français et pas n’importe quoi s’il vous plaît ! Le Grand Jojo, Bézu (A la queueleuleu…) et bien d’autres grands classiques qu’on a l’habitude d’entendre au cours des mariages et des réveillons de fin d’année !
Les alcôves : il y a un espace coquin déjà au rez-de-chaussée, juste à côté des vestiaires, un autre se trouve plus ou moins en face du DJ, mais pour le reste, c’est à l’étage que ça se passe. A droite du bar, il y a une porte (attention au chambranle, je me suis cogné la tête à plusieurs reprises) qui mène vers les douches et aussi vers un escalier un peu casse-gueule surtout lorsqu’on doit le descendre en talons 12cm. Il y a à l’étage 4 alcôves de tailles diverses. Pas de déco particulière, les matelas sont posés à même le sol et recouverts de draps propres.
La fourniture de capotes et serviettes : Des rouleaux de Sopalin sont disponibles dans chaque alcôve mais je me souviens avoir eu un peu de mal à trouver des capotes. Il vaut mieux, quand vous en repérez, faire main basse dessus juste au cas où vous en auriez besoin plus tard, afin de ne pas vous retrouver dans la situation de ce mec, la queue déjà en érection, qui passait sa tête dans chaque alcôve en demandant où il pouvait trouver des préservatifs.
Le public présent : Comme dans de nombreux clubs, j’ai l’impression qu’une grande partie du public présent est constituée d’habitués et de ce fait ils passent beaucoup de temps entre eux. La plupart des gens présents sont groupés soit à proximité du bar, autour de petites tables hautes, soit dans le coin salon, situé entre les vestiaires et la piste de danse, où une petite télé diffuse des films porno dans le thème de la soirée. Les nouveaux venus seront d’abord un peu observés en chien de faïence mais après coup, et si on n’a pas peur de faire le premier pas, on croisera dans ce club des gens très sympathiques dont certains vous proposeront de partager les jeux.
Les points négatifs : Malheureusement, il y en a plusieurs :

  • Si j’étais gérante du club, je reverrais ma politique de prix notamment pour les hommes seuls. On leur demande 90€ et je trouve ce tarif assez excessif, sachant que partout ailleurs, lors des soirées « 3eme sexe », le tarif homme excède rarement les 60€.
  • Les vestiaires sont composés de casiers mis côte à côte et il y a un endroit où ils sont disposés en U ce qui fait que lorsque vous êtes à l’intérieur de cette forme, vous êtes à l’abri des regards. Je pense que ce « secteur » devrait d’office être réservé aux dames et aux T-girls afin qu’elles n’aient pas à se changer devant tout le monde, sans compter qu’avec les toilettes toutes proches, on se fait parfois bousculer par les gens qui passent.
  • Il faudrait penser à investir dans une nouvelle télé pour le coin salon (mise à jour 2016 : c’est fait ! 😉 ).
  • Les alcôves ont vraiment besoin d’un coup de fraîcheur. J’ai rarement vu des « coins coquin » aussi peu accueillants. Impossible d’oublier que c’était une petite ferme ici, avant. Le fait de poser quelques cloisons, quelques matelas ne suffit pas à transformer un grenier en « Paradis du libertinage ».
  • Dernière remarque, mais pas des moindres : j’ai été très étonnée du fait qu’il n’y ait eu que 4 T-girls présentes tout au long de la soirée, alors que le club organise sa « Tranny Night » le 3eme vendredi de chaque mois depuis de longues années. Certains clubs arrivent à se constituer une petite « communauté d’habituées », mais apparemment ici ça ne prend pas vraiment et je trouve ça un peu dommage bien que je sois consciente que ce n’est pas de la faute du club… Un peu de promo sur les sites spécialisés pourrait peut-être améliorer la situation…

Conclusion : Vu ce que je viens d’écrire dans la rubrique précédente, on pourrait croire que j’ai un avis général négatif vis à vis de ce club. Ce n’est pas vraiment le cas. Le patron est très sympa avec nous, et je suis sûre qu’il tente de faire tourner son club du mieux qu’il peut avec des moyens qui sont peut-être limités. Mes remarques ne sont ici que pour donner des pistes au cas où les gestionnaires du club passent sur mon blog et lisent ce compte-rendu. Après tout, quand tout va bien, il faut le dire, mais quand on pense que ça pourrait être mieux, on peut exprimer son opinion également. Je ne le fais pas pour « casser » mais plutôt pour apporter un témoignage impartial d’une visiteuse à la recherche de la perfection.

Soirée « 3eme sexe » : chaque 3ème vendredi à partir de 20h

(initialement publié le 27 février 2013 sur mon ancien blog)