Fetish Club 78 (région Limbourg)

Lorsque le ParenClub 78 changea de nom et de « tendance » pour devenir le « Fetish Club 78« , les nouveaux gérants me remercièrent de l’avoir signalé dans mon agenda. En témoignage de leur gratitude, ils m’invitèrent à une soirée « Gay, bi SM » pour que je vienne découvrir les lieux de mes yeux. En voici mon compte-rendu.

logoAccès et route : pour vous rendre au FC78, il vous faudra prendre la même route que pour l’Eroxx, les 2 clubs étant distants d’une dizaine de kilomètres seulement. Une fois sur la E313, prenez la sortie 25 (Leopolsburg) et, si vous ne vous perdez pas (moi j’ai réussi à me perdre…), une dizaine de minutes plus tard, vous atteindrez le club qui est situé sur le côté gauche d’une route assez désertique.

Capture
une vue de l’extérieur mais qui date de 2009 bien avant que le club ne change de nom

Parking : il y a un petit parking devant le club qui peut accueillir une dizaine de voitures mais il y en a un plus grand à l’arrière, à l’abri des regards indiscrets

Accueil & prix d’entrée : il faut sonner pour accéder au club. On se trouve alors dans un sas assez étroit où, lors de votre première visite, on vous demandera de compléter un formulaire avec vos coordonnées complètes, y compris votre numéro de carte d’identité. Il vous faudra également signer un document attestant que vous êtes au courant d’être dans un club privé et que vous vous engagez à respecter la politique de la maison. Le prix demandé est le même pour tout le monde, homme seul, femme ou trav (il n’y a pas de tarif couple) : 30€ le samedi pour un forfait « all in ». D’autres soirs, le tarif est de 25€. Une fois cette formalité réglée, vous recevez une clef de casier pour le vestiaire.

les casiers, et une cliente un peu spéciale ;-)
les casiers, et une cliente un peu spéciale 😉

Vous sortez du sas et vous vous retrouvez dans un couloir avec sur votre gauche le restaurant et sur votre droite l’accès au vestiaire, douches et toilettes. Les casiers ne sont pas très grands mais ils suffiront à stocker vos vêtements si vous décidez de les enlever (mais il n’y a pas de dress-code particulier qui vous force à le faire). Il y a environ 70 casiers. Les douches sont à côté du vestiaire, il y en a 2 ou 3. Les toilettes sont un peu plus loin, une seule cabine chez les femmes, et il y fait un peu froid.

Bar et dance floor : on regagne le couloir et on continue tout droit, on débouche alors dans la plus grande pièce du rez-de-chaussée, bar et dance floor. Le DJ officie dans un petit espace et derrière lui trônent fouets et autres accessoires typiques du monde BDSM.

le décor de la partie
le décor de la partie « bar-dancefloor »

L’ensemble de cette pièce n’est en fait pas excessivement grand mais de larges miroirs fixés aux murs jouent le rôle de trompe l’œil et je me suis fait avoir comme une débutante, persuadée qu’il y avait une 2ème pièce. Des chaines pendent du plafond, une croix de St André est fixée au mur. On peut danser mais on peut aussi jouer dans cette pièce.

un aperçu des petites entrées froides raffinées proposées
un aperçu des petites entrées froides raffinées proposées

Restauration : l’espace restaurant n’est pas très grand (une vingtaine de couverts) mais pour ce qui est des plats proposés, on ne peut qu’applaudir ! Tous les plats sont « fait-maison » par l’une des collaboratrices dont la cuisine est la 2ème passion (après le BDSM). Il y avait de la soupe, des amuse-bouche style verrines, et un choix de plats tous aussi succulents les uns que les autres : chili con carne, champignons sauce au poivre, paella, bœuf piquant. J’aurais voulu goûter à tout mais ça n’aurait pas été raisonnable !

Fumoir : comme souvent, je sais qu’il y en a un, on a voulu nous le montrer mais vu que ni moi, ni les personnes qui m’accompagnaient ne fumons, je n’ai prêté aucune attention à cette partie de l’infrastructure du club.

le fauteuil gynéco, joujou qui j'apprécie particulièrement
le fauteuil gynéco, joujou que j’apprécie particulièrement

Alcôves : elles sont situées à l’étage. L’escalier qui y mène se trouve à proximité de l’espace vestiaire/douches. La superficie globale est assez importante et les alcôves nombreuses et variées. On va trouver notamment un fauteuil gynéco, plusieurs chambres avec lit (pour jouer en couple ou d’autres plus larges pour la sexualité de groupe). Les éclairages sont tamisés, certaines alcôves sont pourvues de grands miroirs fixés aux murs. Il y a également des glory-holes et du matériel « lourd » pour les pratiques BDSM (carcan, croix, chaines). Il serait difficile de s’ennuyer dans un environnement tel que celui-là. L’ensemble des espaces de jeux était très propre.

un mur de glory-holes
un mur de glory-holes

Fourniture de capotes et serviettes : il y a des distributeurs de serviettes dans chaque alcôve, ainsi qu’un petit ravier garni de préservatifs.

Ambiance générale : lors de ma visite, elle était très calme, et pour cause ! Le thème de la soirée (Gay & bi SM) n’a pas encore trouvé son public et il y a eu moins de 10 personnes présentes ce jour-là. C’est d’autant plus regrettable que les gérants du club sont très sympathiques et qu’ils mettent les petits plats dans les grands pour contribuer au bien-être de leur clientèle. Nous avons eu l’occasion de papoter avec toute l’équipe dont le DJ qui, malgré l’absence de clientèle, se donnait à fond comme si le dance-floor était noir de monde.

Public présent : on m’avait dit que je côtoierais un public de camionneur pas très futé ni raffiné, un public de Flandre profonde. En réalité les hommes croisés ne semblaient pas si rustres que ça et il y avait un couple assez discret et bien dans le thème de la soirée (homme soumis, femme dominante). Nous n’avons pas eu l’occasion de sympathiser, la barrière de langue étant l’éternel problème. Il semblerait que la veille il y avait une soirée FemDom qui avait attiré la foule des grands jours. Tant mieux pour le club si certaines soirées remportent un peu de succès.

une alcôve à miroirs
une alcôve à miroirs

Points négatifs : certaines trouveront peut-être le tarif un peu exagéré, surtout lorsqu’on le compare avec ce qui est demandé aux T-girls quelques kilomètres plus loin, à l’Eroxx (15€ all in). Mais je suppose que c’est une manière de compenser le « cadeau » fait aux hommes seuls qui, pour une fois, paient un tarif raisonnable et ne sont pas les dindons de la farce.

Les espaces de jeux sont variés, je l’ai dit, mais la déco à l’étage est parfois un peu trop sobre (murs « nus »). C’est dommage car il faudrait peu de chose pour rendre les alcôves plus attirantes.

Bon à savoir : lors de certaines soirées, on peut s’adonner à la pratique de l’uro dans la partie douches. Quant aux accessoires entreposés derrière le DJ, ils sont la propriété du club et sont considérés comme objets décoratifs. Ils ne peuvent être prêtés. Cependant, vous pouvez apporter votre propre matériel pour les jeux BDSM et utiliser au besoin le matériel « lourd ».

Lors de ma visite, il n’y avait pas de dress-code spécifique mais ce n’est pas toujours le cas. Par exemple pour participer à la soirée « FemDom », les hommes se doivent d’être nus ou en boxer. Renseignez-vous si nécessaire.

qui tentera de me mettre en cage ?
qui tentera de me mettre en cage ?

Il y a moyen de passer la nuit au FC78, moyennant un supplément. On vous logera alors dans une sorte de petit chalet. Vous pouvez même avoir un petit déjeuner le lendemain matin. Infos sur leur site.

Conclusion : cet endroit doit être vraiment intéressant les soirs de grande affluence. Tout est fait pour inciter les gens à s’adonner à leurs fantasmes les plus fous. L’équipe est sympathique et on les sent passionnés par ce qu’ils font (le DJ entre autre nous a appris qu’il fabriquait ses fouets de ses propres mains). C’est dommage que ce soit si éloigné de chez moi car ça me plairait bien d’y retourner pour leurs après-midi « Lundi rose » qui ont lieu à fréquence de 2 fois par mois (tarif = 20€ pour ce thème « holebi »).
De toute façon, c’est un endroit à découvrir, mais renseignez-vous peut-être au préalable pour savoir quel type de soirée attire le plus de monde…

Adresse : Fetish Club 78, Heppensesteenweg 78 (N141), 3945 Oostham

(visité en octobre 2015, certaines photos « empruntées » sur Fetlife)

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