Den Biechtstoel (Waasmunster/B)

Ca faisait un petit temps que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir un nouveau club belge.
Lorsque j’ai appris qu’une « Tranny party » se déroulait un samedi soir à 60km de Bruxelles, j’ai pris les clés de l’auto et j’ai foncé vers le club Den Biechtstoel pour le visiter.
En voici le compte-rendu.
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Accès : très simple, c’est presque toujours par l’autoroute. Le club est situé entre Lokeren et Sint-Niklaas, tout comme le club New Riddershof, qui n’est distant que de 8km.
Vous finirez votre trajet par la E17 (Gand – Anvers) et vous prendrez la sortie Waasmunster. Encore 2km sur une nationale, et vous y êtes.
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la route qui vous mènera au club… rarement sujette aux embouteillages 😉
Parking : un espace est prévu pour vous garer en toute discrétion à l’arrière du club. Quelques places sont également disponibles devant.
Aspect général vu de l’extérieur : on peut passer devant sans se rendre de compte qu’il s’agit d’un club coquin : pas d’enseigne flashy en néon, pas d’illustration explicite sur la devanture. Pour un passant lambda, il pourrait très bien s’agir d’une villa comme une autre, perdue sur une route de campagne.
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une maison (presque) comme une autre…
Accueil / Tarif : lorsque vous êtes sur le parking à l’arrière du bâtiment, l’entrée se trouve du côté droit. Le paiement se fait dans un petit hall d’accueil. Vous recevrez une clé de casier. Il n’y a pas de carte de membre, on ne vous demandera aucune pièce d’identité mais vous devrez indiquer votre prénom ou pseudo sur une simple feuille de papier. Je suppose que, même si vous indiquez « Maggie de Block » ou « Donald T. » ça devrait passer sans problème, vu qu’il n’y a pas de contrôle. Le tarif « T-girl » pour une soirée normale (organisée par le club) est de 15€, nous sommes logées à la même enseigne que les femmes.
Lors de la soirée « Tranny Party » à laquelle j’ai assisté, le tarif était un peu différent, le détail est indiqué en fin d’article.
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les casiers du vestiaire

Vestiaire : des casiers (une quarantaine maxi) sont alignés le long de chaque mur de la pièce au milieu de laquelle trônent 2 divans qui, s’ils s’avèrent assez utiles, prennent quand même pas mal de place, limitant l’espace. Les douches sont à proximité du vestiaire. Elles sont au nombre de 4 et dans un état de propreté impeccable.

Bar et dance-floor : c’est l’espace principal du club, celui qu’on découvre en premier et qui va donner le ton. A l’une des extrémités se trouve une sorte de petit podium, qui fait penser à une terrasse en hauteur avec quelques divans, l’endroit idéal pour s’isoler entre ami-e-s tout en gardant un oeil sur la piste de danse. Celle-ci est pourvue d’une barre de pole danse et de grands miroirs fixés aux murs. Le bar se trouve juste à côté, on y sert tous les alcools habituels ainsi que du cava, ma boisson fétiche. Sur le bar, sur les tables hautes, des petits raviers de chips sont mis à disposition. Les toilettes sont juste à côté du bar. Dans un état de propreté impeccable.
Restauration : l’espace restaurant se trouve près de vestiaires et compte une grande table d’une douzaine de places et une ou 2 autres plus petites de 2 ou 4 places. Je ne sais pas si les plats servis sont identiques à chaque soirée mais lors de la Tranny Party, on avait le choix entre hot dog/choucroute et/ou croque-monsieur. Egalement un grand choix de fromages, des olives, tomates-cerise, quelques fruits et de la mousse au chocolat ou des biscuits pour le côté sucré.
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à taaaable !!!
Fumoir : il se trouve pas loin du hall d’accueil. Je ne l’ai pas testé mais je pouvais surveiller ce que faisaient mes copines à travers une vitre.
Alcôves : à côté du restaurant se trouve une pièce intermédiaire meublée de divans. C’est là qu’on trouve un escalier qui mène à l’étage.
Il y a là, si mes souvenirs sont bons, 4 alcôves de tailles diverses, dont une avec un lit à baldaquin. L’éclairage est tamisé mais peut se régler au moyen d’un dimmer. Dans chaque chambre se trouve, à côté de la « couche », un jacuzzi pour minimum 2 personnes ! Je n’ai jamais vu ça ailleurs, mais je pense que c’est fréquent dans certaines maisons closes. De là à penser que certains jours de la semaine le club se reconvertit, il n’y a qu’un pas…

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l’une des alcôves… le grand luxe !
Il y a également une alcôve que je qualifierais plutôt de « niche », basse de plafond mais où peuvent s’entasser facilement 4 personnes. Il fait extrêmement chaud dans cet espace confiné.
Une petite pièce « douche/toilette » est aussi présente à cet étage mais, bizarrement, la porte coulissante de ce lieu intime n’a pas de verrou.
Un nouvel escalier mène à l’étage supérieur, sous les toits, qui a été aménagé en donjon. Ici, on trouve du matériel BDSM « lourd », à savoir du mobilier, mais pas de petits accessoires. Il fait assez frisquet dans cet espace où je ne me suis pas éternisée.
Public présent : pour une première tentative, cette soirée fut une grande réussite puisqu’elle a réussi à réunir aussi bien des couples que des hommes seuls que des Tgirls en proportion assez équivalente.
Ambiance générale : chacun vit sa soirée comme il l’entend bien sûr. Certains hommes ne sont venus qu’en quête de chair fraiche et n’ont pas vraiment lié connaissance avec les autres personnes mais mis à part ça, l’endroit n’étant pas trop grand (l’établissement n’est autre qu’une grande maison aménagée en club) il est facile d’établir le contact avec la clientèle, ainsi qu’avec le couple de patrons. L’organisatrice de la soirée, Michelle (des soirées « Trannies meet kinksters » à l’EroDance), était aux platines et nous proposait des titres house, electro ou de la club/dance music. Quant à l’ambiance à l’étage, elle était chaude déjà peu après l’ouverture.
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la piste où laisser s’exprimer votre « Saturday Night Fever »
Fourniture de capotes : elles sont disponibles en grand nombre dans chaque alcôve, ainsi que des rouleaux de Sopalin.
Bon à savoir : ce club n’est ouvert que depuis janvier 2018. Quelques mois plus tard (mi-novembre), suite à une importante fuite d’eau, tout le rez-de-chaussée fut inondé. Toutes les installations électroniques furent endommagées, tout le mobilier était inutilisable. Deux mois plus tard, plus aucune trace de cet épisode. Les lieux ont été rénovés de fond en comble et le résultat est impressionnant.
Attention aux marches des escaliers qui sont assez étroites. Prenez garde, surtout en descendant en talons hauts, la chute pourrait faire mal !
Points négatifs : à partir du moment où 4 personnes se trouvent simultanément dans le vestiaire, on sent qu’on a atteint la capacité maximale, les divans au centre de la pièce empêchant de se déplacer aisément. Je pense qu’on y gagnerait en confort en les remplaçant par quelque chose de moins volumineux.
Les patrons sont au petits soins et n’arrêtent pas de bosser toute la soirée (accueil, bar, service en au resto, nettoyage des alcôves). C’est tout à leur honneur mais il arrive parfois qu’on doive attendre un peu trop longtemps qu’ils ne réapparaissent où on les attend (notamment au bar…)
En résumé : vous l’aurez compris, je ne trouve pas grand chose à redire sur ce club où l’on se sent bien dès la première visite. Pour une première soirée, il y avait près de 40 personnes, c’est un résultat très encourageant pour la suite. Personnellement, je ne manquerai pas de noter ce nouvel évènement à mon agenda pour ne pas louper les prochaines dates !
Club Den Biechtstoel, 83 Grote Baan, 9250 Waasmunster
Heures d’ouverture :
tous les mardis de 20h à 1h00 (soirée naturiste, Tgirls bienvenues)
4ème vendredi : « Dirty Friday »
tous les samedis (chaque semaine un thème différent) :
2ème samedi : BDSM 19h-2h30
4ème samedi : Tgirls night 21h-3h00
Prix pour la Tgirls night : Tgirls & femmes : 20€ / Homme en lingerie (« crossdresser ») : 40€ / Couple : 50€ / Homme seul : 60€
visité en janvier 2019