UPDATE 2021 : ce club est définitivement fermé depuis 2020. Il a été ravagé par un incendie en novembre 2021.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, malgré que Shoushou soit l’une des références incontournables dans le monde des clubs libertins belges, je n’avais à ce jour pas encore réalisé de compte-rendu. Le réaménagement de leurs locaux et une récente visite me donnent enfin l’occasion de combler ce manque.
Accès et route : au départ de Bruxelles, c’est très simple. Il suffit de prendre la E19 en direction de Mons et de bifurquer à l’embranchement menant à Tournai. Quelques kilomètres plus loin, après avoir traversé un petit bois, vous aboutissez à un carrefour où vous voyez clairement l’entrée du…
Parking : Malgré qu’il soit très vaste, il arrive, lors de certaines soirées ou après-midi (mega-gangbang) qu’on doive se garer à l’extérieur car il n’y a plus de place. Il est composé de gazon et de gravier et il fut un temps où il y avait un préposé pour vous diriger vers les emplacements. C’est peut-être toujours le cas mais il n’était pas présent lors de ma récente visite.


Accueil et prix d’entrée : Première nouveauté notable, alors qu’avant on gravissait quelques marches à l’extérieur pour atteindre la porte d’entrée, à présent on s’engouffre d’abord dans une sorte de petit garage au bout duquel on retrouve les mêmes marches. Cet abri a probablement été conçu pour protéger du froid et de la pluie la clientèle qui arriverait aux heures de pointe et devrait faire la file dehors. C’est une bonne idée.
Il faut appuyer simultanément sur 2 sonnettes pour enclencher l’ouverture de la porte. L’accueil par Michelle, compagne de Shoushou, est chaleureux et amical. Le prix reste inchangé pour les T-girls : 25€ tout compris, sans oublier la carte de membre, valable seulement un an (10€). En échange d’une clé de voiture, on vous donne une clé de casier pour le…
Vestiaire : Pour y accéder, il faut quitter le hall d’entrée par une porte qui donne sur la pièce principale (bar & dance-floor), puis prendre directement à gauche pour arriver aux vestiaires. Il y a de nombreux casiers de 2 tailles différentes. J’en avais un petit et j’ai pu y caser toutes mes affaires (mais il faut dire que depuis quelque mois, je me déplace en version « light »). Quelques fauteuils pour se poser quand on change de chaussures, quelques miroirs pour vérifier le maquillage ou se donner un dernier coup de peigne. Les toilettes (hommes séparés des femmes) se trouvent au bout du vestiaire, quant aux douches, elles sont situées à l’étage.

Bar & Dance floor : On sort du vestiaire et hop, nous voici dans l’espace principal. A l’endroit où se trouvait avant le bar, voici la grande nouveauté, une scène assez large pour y accueillir des artistes ou pour faire des galipettes en public. La piste de danse occupe l’espace entre cette scène et le bar qui est à présent du côté gauche. Il est assez vaste et, comme avant, le service se fait à un endroit bien spécifique donc on doit attendre sagement en file indienne pour passer commande.

En attendant qu’on vous serve, vous avez le loisir de mater un film X en motion capture diffusé sur 2 grands écrans fixés au mur. Assez sympa je dois dire. Au niveau des boissons, on vous sert du Pepsi et pour le vin, comme avant, il faut aller le chercher au…
Restaurant : Cette pièce n’a pas changé depuis les transformations. Il y a toujours une quarantaine de places, chaises et banquettes. Les mets proposés vont du buffet froid (macédoine de légumes, tomates, concombres, salade de pommes de terre, pêche au thon, tomate mozzarella etc…) au plat chaud (le jour de ma visite : spagbol) en passant par différents fromages et des fruits ou du gâteau en dessert.
Fumoir : il est situé dans une petite pièce vitrée, entre le vestiaire et le bar.

Alcôves : elles occupent toute la superficie de l’étage supérieur. Il y en a un nombre assez impressionnant et de différents types : niches, espaces plus larges pour les jeux à plusieurs, cabines pour couple, etc… Dans l’ensemble, les espaces de jeux m’ont semblés être assez propres malgré l’usage intensif qui en avait déjà été fait. J’ai repéré une croix de Saint-André mais pas d’autre accessoire. Peut-être ai-je mal observé…
Fourniture de capotes et serviettes : il y a, de ci de là, des petits paniers en osier remplis de préservatifs. Des rouleaux de Sopalin sont mis à disposition dans les alcôves.
Ambiance : Assez bonne. Je n’ai cependant pas pu me rendre compte de la manière dont ça se passe en début d’après midi, quand il y a vraiment beaucoup de monde et que toutes les alcôves sont prises d’assaut. Il faut garder à l’esprit que le public présent lors des Mega est probablement différent de celui qu’on retrouve le samedi soir pour une soirée « cabaret ». Dans ce cas, on parlera plus de discothèque érotique avec option « câlins » si affinités. Pour en revenir à mon expérience du jour, j’ai eu l’occasion de discuter avec quelques hommes et couples sympas et ouverts d’esprit.

Public présent : Lors de cette journée, le thème était « Mega gang bang ». Ca attire un public nombreux dès l’ouverture, composé principalement de couples et d’hommes seuls. Question T-girls, nous étions en comité restreint (du moins après 17h) et honnêtement, je ne suis pas sûre que les hommes venant aux journées gang-bang soient vraiment intéressés par notre présence.
Points négatifs : Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup d’espace pour se changer dans les vestiaires. Il suffit qu’il y ait un peu de monde et on se marche vite sur les pieds. Un autre point qui a toujours existé chez Shoushou, c’est le fait de devoir passer par la pièce principale pour pouvoir accéder au vestiaire. J’aurais aimé un accès direct « hall d’entrée – dressing room ». A partir de 21h on trouve plus que du fromage et du dessert au restaurant. Je trouve qu’on pourrait laisser un peu de charcuterie et du pain pour se faire un petit sandwich. L’amour, ça creuse ! 😉
Mais encore : Très pratique pour les beaux jours, une cour a été aménagée en espace détente avec tables, chaises et même une petite piscine.
Conclusion : Le club Shoushou était déjà l’un de ceux qui fonctionnait le mieux en Wallonie, nul doute qu’avec ces aménagements et le fait de proposer des spectacles régulièrement, ça va encore apporter un peu plus d’eau au moulin.
Cependant, je pense que la belle époque de « Shoushou, Club-référence des Travs » est révolue. Si nous sommes toujours les bienvenues quel que soit le thème de la soirée, la nouvelle orientation (« cabaret ») semble claire : attirer un nouveau public, quitte à ce que ce public ne soit à la base pas du tout libertin. C’est un nouveau défi pour la direction : faire en sorte que cette nouvelle clientèle s’intègre au sein de la clientèle d’habitué-e-s, et que le respect et la tolérance restent au centre de toutes les préoccupations.
Bonne chance pour cette nouvelle aventure.
PRIX : TV/TS : 25€, Homme seul : 80€ (+ carte de membre 10€ valable 12 mois)
club visité en juin 2015. La plupart des photos sont prises du site officiel de Shoushou.
Bonjour le numéro de téléphone indiqué sur votre site il n’est pas accessible pourriez-vous m’envoyer votre numéro de téléphone parce que j’ai essayé à plusieurs reprises de sonner avant de venir bien à vous
le club Shoushou n’existe plus, il n’a pas survécu à la crise Covid