Exotica (Brecht)

UPDATE 2021 : ce club s’appelle à présent CLUB DIVINE

Certains clubs ferment leurs portes, d’autres cessent d’organiser des soirées à thème « 3eme genre ». Alors quand un club inverse la tendance et propose une nouvelle journée destinée aux « filles avec un petit quelque chose en plus », je me rue chez eux pour visiter les lieux.
Aujourd’hui, je vous présente l’EXOTICA.

exoticaAccès et route : situé au Nord-Est d’Anvers, la majeure partie du trajet depuis Bruxelles se fait par l’autoroute E19 en suivant la direction de Breda. Ensuite, votre GPS vous mènera jusqu’à une ruelle qui ne paie pas de mine, bordée de part et d’autre de villas. Le club est là, une villa parmi les autres.
Parking : une fois passé la cloture qui délimite le territoire du club, vous êtes sur le parking qui me fait penser à celui de chez Shoushou. Ce parking est très vaste et, je ne l’avais pas remarqué tout de suite, il est divisé en 3 parties ! En réalité ce parking est tout bonnement immense.
Accueil et prix d’entrée : l’entrée se fait par une petite porte sur le côté gauche. Vous sonnez et on vient vous ouvrir. Vous vous retrouvez dans un petit hall et, si c’est votre première visite, on vous demande de noter vos nom, prénom et date de naissance sur une feuille de papier (pas de contrôle avec votre carte d’identité, j’aurai pu noter que je m’appelais Louis de Funès, François Hollande ou Benoit Poelvoorde, voire même Monica Bellucci). En regard de ces données, la préposée indiquera un numéro qui correspond à votre carte de membre qui coûte 10€ et qui est valable jusqu’au 31 décembre de l’année en cours. Le tarif T-girl est de 20€, le tarif  H seul est de 80€. Comme dans quasi tous les clubs belges, ce prix donne droit à l’usage de toutes les infrastructures, aux capotes, huiles de massage (!!), boissons et snacks à volonté.
Vestiaire : c’est à l’étage que ça se passe. En sortant du hall d’entrée, il y a un corridor d’où part un escalier qui mène à l’espace vestiaire. Là encore, j’ai été impressionnée par le nombre de casiers ! Il y en a probablement 150, peut être même plus ! Ce sont des casiers « traditionnels » avec 2 à 3 cintres. J’ai pu y introduire toutes mes affaires sans problème (mais je voyageais « léger »). Il y a plusieurs miroirs, des chaises et des petites tables à cet étage.
Bar et dance floor : retour en bas, ce point névralgique de tout bon club qui se respecte a été aménagé avec soin, comme l’entièreté du club d’ailleurs. Le jour de ma visite, c’était une jolie travestie qui assurait le service au bar. Très sympa et souriante et toujours attentive pour réagir au plus vite à une éventuelle commande. La piste de danse est assez grande et l’un des murs est totalement recouvert de miroirs qui agrandissent la pièce mais qui permettent aussi de s’admirer pendant qu’on bouge le popotin. Un peu partout sont éparpillées des tables hautes sur lesquelles il y a des petits snacks salés. L’espace « dance floor » est délimité par un muret de l’autre côté duquel se trouve une partie plus cozy avec plusieurs  divans confortables.
Restauration : pour trouver le coin restaurant, il faut de nouveau emprunter le couloir situé près de l’accueil et où il y a l’escalier qui mène aux vestiaires. Alors là, attention, lisez bien ce qui suit : première fois que je vois ça dans un club libertin, un cyber-espace !!! Oui, vous avez bien lu, pour accéder au restaurant il faut passer par une petite pièce où trône un bureau avec un écran géant et une connexion internet disponible pour qui le désire ! La geek que je suis apprécie !!! Le restaurant n’est pas très grand mais vu le peu de monde présent ce jour-là, nous n’avons eu aucun mal à trouver une table libre. Un buffet froid est disponible toute la journée : concombres, tomates, différentes salades (thon, viande,…), crêpes, fromage, croque-monsieur et soupe sont au menu. Vers 18h, un plat chaud se rajoute à tout ceci. Lors de notre visite, c’était frites et fricadelle (oui oui, nous sommes bien en Belgique) et petits morceaux de poulet pané. Café et thé à volonté également.
Fumoir : il y en a un, bien sûr. Il est situé un peu à l’écart des pièces principales telles la piste de danse et le bar. J’ai cru y distinguer quelques chaises mais ce n’est pas le genre de pièce que je visite en profondeur, je préfère de loin m’intéresser aux…
Alcôves : ça va être difficile pour moi de me souvenir de tout car je pense que plusieurs visites seraient nécessaires pour bien assimiler l’infrastructure complète de ce club. Sachez déjà qu’il y a des alcôves au rez-de-chaussée mais aussi à l’étage. La première alcôve que j’ai repérée était assez grande et un énorme lit à baldaquin occupait la majeure
partie de la pièce. 4 matelas double sont positionnés l’un contre et face à l’autre. 8 à 10 personnes peuvent jouer ensemble à cet endroit. Une autre alcôve fait un peu penser à l’intérieur d’une cellule de prison. La porte est grillagée, la fenêtre est munie de barreaux, il fait très sombre dans cette alcôve et les murs sont garnis de papier peint à imitation grosse brique (et non pas grosse trique !) Toujours au RDC, on trouve 2 petites pièces munies chacune d’un sling ! Dans l’une des 2 pièces le mode d’emploi est affiché au mur. Je trouve ça mignon !
On pense avoir fini mais non, on continue la visite, on passe à côté d’un fauteuil gynéco et par je ne sais quel enchantement, on se retrouve derrière le bar ! De nouvelles alcôves s’offrent à nous. Elles sont spacieuses, les structures sur lesquelles sont posés les matelas sont décorées avec goût. Une alcôve est munie d’un matelas surélevé posé au dessus d’une immense niche dont les parois sont percées d’orifices assez grands pour laisser passer la tête (je vous laisse deviner leur utilité). J’allais presque oublier de mentionner le carcan qui est dans le couloir menant au restaurant et qui est probablement utilisé lors des soirées à thème SM. Si mes souvenirs sont bons, ceci constitue l’ensemble des alcôves au RDC. Mais il y a encore l’étage ! Lorsqu’on y accède, par un escalier autre que celui menant aux vestiaires, on arrive sur une sorte de grand palier percé d’une grande ouverture en son centre. Penchez-vous à la balustrade et découvrez en contrebas les transats de l’espace détente avec les douches juste à côté !! On poursuit la visite et on découvre de nouveaux 2 grandes alcôves d’un côté et de l’autre un espace « cinéma » munis de matelas, de larges divans et d’une grande télé diffusant des films « pour donner des idées »…
Vous n’allez pas le croire mais j’ai enfin fini avec les alcôves !
Fourniture de capotes et serviettes : à côté de chaque coin câlin se trouve un petit récipient rempli de préservatifs. On trouve également pas loin des petites poubelles et des rouleaux de papier absorbant.
Ambiance : musicalement d’abord, on passe des morceaux actuels, entrainants, dans le but évident de faire bouger le séant. La langue est, comme toujours quand on n’est pas bilingue, une petite barrière mais néanmoins nous avons sympathisé avec notamment une Tgirl habituée des lieux qui nous a expliqué que c’était la première fois que le club organisait ce type de journée mixte TV-kinky et que, par conséquent, il fallait laisser au temps faire son oeuvre. En effet, il y avait assez peu de monde mais les personnes présentes étaient ouvertes à la discussion et au partage.
Public Présent : il y avait un peu de tout mais majoritairement des T-girls. Quelques hommes seuls pas très entreprenants, quelques couples (assez peu). Un adepte du bondage était venu avec ses cordes et une femme complètement nue lui servait de « mannequin de démonstration »
Points faibles : j’ai beau chercher, je n’en trouve pas vraiment. Le manque de public ne peut pas leur être reproché. On constate ça un peu partout actuellement et puis, dans le cas présent, on se trouve face à une nouvelle mouture de la journée 3eme sexe, il faut donc que la sauce prenne.
Conclusion : ce club est probablement l’un des mieux équipés en Belgique. Ce serait vraiment dommage de ne pas le visiter au moins une fois. J’espère que le bouche à oreille va fonctionner pour leurs évènements « trav-kinky » et que bientôt il y aura beaucoup plus de monde présent. L’équipe du club se composait seulement de 3 personnes mais à aucun moment on n’avait l’impression qu’ils travaillaient à effectif réduit.
Je garde un très bon souvenir de ma visite à l’Exotica et je n’ai qu’une seule envie : y retourner un soir de grande affluence, un week-end par exemple. En plus, les T-girls y sont les bienvenues quel que soit le jour de la semaine, et le tarif reste inchangé, un peu comme c’était le cas à l’Aphrodisia. Voilà que je compare ce club à l’Aphrodisia, un signe de qualité !!!

PRIX : TV/TS/femme seule : 20€, homme seul : 80€, couple : 50€

(initialement publié le 11 février 2014 sur mon ancien blog)

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